mercredi 2 février 2011

Conclusion du projet.

Après avoir étudié pendant quatre mois plusieurs œuvres littéraires et leurs adaptations, nous avons remarqué que les sentiments perçus à travers certaines œuvres peuvent être  restitués ou à l'inverse complètement dénaturés et dans d'autres cas, ils peuvent être amplifiés.


Certes, un livre peut être riche et laisser au lecteur libre court à son imagination. Chaque lecteur, comme nous l'avons remarqué en discutant de nos avis, tire une opinion différente du roman. La lecture est peut-être une expérience personnelle, qui permet à chaque personne  de divaguer, de vagabonder sur les flots de son esprit.
En effet, lorsque trois d'entre nous (Marine, Cindy, Mélusine) ont lu La Vague, nous nous sommes imaginer les personnages d'une certaine manière. Par exemple, nous nous sommes imaginées Laurie totalement différente du personnage de Karo, dans le film. Dans le livre, nous avons senti une implication beaucoup plus importante de la part de Laurie dans l'affaire de La Vague
Léa, elle, a vu le film avant d'avoir lu le roman. Cela lui a fixé en tête des personnages précis (ceux du film), ce qui peut lui empêcher de s'en imaginer elle-même. 
En général, nous avons trouvé que l'adaptation cinématographique de La Vague restituait convenablement l'intrigue principale du roman mais les sentiments n'étaient qu'amplifiés dans la toute dernière scène (Cf. article concerné). 
 


L'on peut dire que l'adaptation cinématographique est une nouvelle œuvre. Elle ne peut pas restituer tous les moments du roman en détails, en raison de nombreuses difficultés de réalisation. C'est pourquoi nous pouvons appeler l'adaptation cinématographique "une réécriture" du livre. C'est une œuvre à part entière. Le réalisateur choisit sa propre interprétation de l'intrigue et il souhaite faire partager, voire imposer, son point de vue personnel.
De plus, la représentation visuelle inflige des barrières à l'imagination. Le spectateur est influencé par ce qu'il voit, sans peut-être aller plus loin dans sa propre réflexion. Le spectateur ne parviendra peut-être pas à s'approprier les images que le réalisateur lui propose, contrairement aux mots qu'il lira dans le roman.  Ces deux expériences que sont la lecture et le cinéma sont deux expériences tout à fait différentes. Elles ne requièrent pas les même sens.  Un roman nous semble être plus personnel pour chaque lecteur, qui peut se créer son propre univers.

Dans tous les cas, le cinéma permet de découvrir de nouvelles œuvres. Si l'on ne lit pas le roman avant d'avoir visionné le film, ce dernier peut nous en donner l'envie. Il peut alors faire abstraction du film et peut créer son propre univers et ce, même après avoir visionné le film.

En outre, tout dépend de l'adaptation cinématographique, du talent du réalisateur ainsi que celui des acteurs. De plus, l'on peut penser que les sentiments et les impressions sont amplifiés par l'image. Cependant, le déroulement de l'intrigue peut être dénaturé.




Cette conclusion n'est évidemment qu'une proposition à la réponse de notre problématique, une analyse personnelle et subjective. Néanmoins, d'autres personnes peuvent avoir un avis différent. Si certains lecteurs souhaitent le partager, ils sont invités à laisser un commentaire.