mercredi 15 décembre 2010

Quatrième comparaison : Boy A.

Analyse globale du film

Une adaptation cinématographique plus explicite


En général, le roman est bien repris par le film. L'atmosphère pesante, limite oppressante se fait bien ressentir.

Parfois, dans le roman de Jonathan Trigell les passages peuvent être flous et nous avons eu du mal à les comprendre. Il y a de nombreuses ellipses narratives, des "flash-back" sur l'enfance de Jack. L'on parvient mieux à les distinguer dans l'adaptation cinématographique. En effet, dans cette dernière, les personnages sont représentés dans le passé : c'est a dire plus jeunes, et représentés par d'autres acteurs.

Dans le livre,  les mots sont froid, l'écriture est dure. Ces procédés traduisent la difficulté de l'enfance de Jack (un père assez violent, une mère malade...) et le malaise qui le poursuivra tout au long de sa courte vie. Le lecteur partage le malaise du personnage principal.



Nos Avis

Cindy : Tout au long du livre comme dans le film, nous pouvons percevoir une atmosphère pesante, limite oppressante. Le fait d’avoir vu le film avant de lire le roman, m’a aidé à mieux comprendre  certain passage du livre. Pour ma part,  je préfère l’adaptation cinématographique au livre car le film est plus clair, amplifie le mal être de Jack. Néanmoins, le film comme le livre, retrace la difficulté de réinsertion dans la société  pour les anciens  détenus (ici Jack).



Mélusine Boy A est un film simple mais qui traite d'un sujet dur. Cette histoire est un modèle pour le spectateur qui en ressort instruit et bouleversé. On ressent aussi bien dans le livre que dans le film un sentiment de compassion par rapport au personnage principal, qui a tenté de reconstruire sa vie et ainsi, de purger sa peine. Malheureusement, la bêtise humaine montre bien sa grandeur : les autres ne l'acceptent pas, même malgré ses efforts pour devenir quelqu'un d'autre.

Léa Le livre ainsi que le film m'ont beaucoup touchée. L'histoire est simple, mais néanmoins bouleversante et apprend au lecteur une vraie leçon : la société ne pardonne pas et reste sur des préjugés. Jack tente d'oublier son enfance et de devenir un autre adulte qui vit au delà de son passé. Il tente de se réinsérer au sein de la société tout en discrétion et avec pudeur, après de longs mois renfermé sur lui-même. De plus, j'ai trouvé le jeu des acteurs poignant, notamment celui du personnage principal. Boy A nous montre à quel point la faculté de pardonner est importante. 

Marine


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